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Photo du rédacteurIdron au coeur

Hausse des impôts, amende, mise sous tutelle, gifle non sanctionnée, projets XXL : Ce que vous devez savoir de la nouvelle mandature !

Chères Idronnaises, Chers Idronnais,


Comme vous le savez, depuis mai 2020 une nouvelle municipalité hétéroclite s’est installée à la tête de la commune d’Idron suite à une alliance invraisemblable entre de nouveaux élus de la majorité et de l’opposition, pour faire tomber l’ancienne Maire sortante, Annie HILD, tête de liste venant d‘être réélue par la population lors des élections municipales de mars 2020 (avec 56% des voix) et s’octroyer la gestion sans effort, ni programme commun, d’une commune prospère en plein développement.


Depuis cette date, les hausses d’impôts s’additionnent, sans service complémentaire, et les nombreux revirements et erreurs sur la réalisation des projets structurants inquiètent.


Le budget 2024 en est un exemple supplémentaire.


En effet, vous avez pu découvrir dans la presse locale qu’André Nahon et son Conseil municipal recomposé viennent, une nouvelle fois, de « changer de cap » et d’alourdir le montant de notre taxe foncière en votant une augmentation de 10% du taux communal pour l’année 2024. Ceci en totale contradiction avec les engagements pris, puisqu’ils avaient affirmé ne jamais augmenter les impôts durant la mandature 2020-2026.


Alors pourquoi une telle augmentation ? Pour trois raisons principales, toutes imputables à la gestion municipale actuelle : une amende de plusieurs centaines de milliers d’euros infligée par la Préfecture fin 2023 pour non-respect de la loi SRU sur la période 2020-2022, la surestimation des recettes de droits de mutation (cessions immobilières) et la réalisation d’investissements XXL « quoi qu’il en coûte » avant 2026 pour tenter de justifier d’un bilan, au frais du contribuable.


1. L’amende et la mise sous tutelle administrative


Depuis un arrêté préfectoral du 13 décembre 2023, la commune d’Idron se trouve fortement pénalisée financièrement sur un sujet sensible, d'intérêt public et dont l'Etat impose une forte mobilisation des collectivités : l’engagement triennal de construction de logements sociaux. En plus d’une forte amende, cette « erreur » de l’exécutif municipal entraîne une mise sous tutelle de la commune en matière de droit de préemption d’urbanisme par la Préfecture des Pyrénées-Atlantiques.


Un camouflet incompréhensible pour le nouveau maire (ancien 1er adjoint pendant près de 12 ans en charge des finances, de l’urbanisme et du PLUI) et ses adjoints, normalement au fait de ces obligations légales ainsi qu’une soi-disant “opposition” [en réalité soutien du nouveau maire]* toujours aussi silencieuse et complaisante alors que nous avions alerté, à plusieurs reprises, sur les risques encourus.


*Le nouveau maire, André Nahon, ayant été élu en mai 2020 par le Conseil municipal, grâce notamment aux voix des élus d’opposition Mieux Vivre à Idron (“MVI”). Des négociations cachées ayant eu lieu pendant le premier confinement (Covid-19) pour renverser la maire sortante réélue par les électeurs en échange de postes rémunérés. La trahison a toujours un prix !


2. Des investissements XXL « quoi qu’il en coûte »


Dans les vœux 2024, dont il n’est fait aucune mention de hausses d’impôts, l’exécutif municipal se targue de dépenses d’un montant « jamais atteint ». En réalité, cette affirmation révèle une volonté de dépenser vite, à tout prix, pour masquer les renoncements, erreurs et retard pris depuis 2020 sur la réalisation du programme initialement prévu. Mais au lieu de dépenser beaucoup, ne faudrait-il pas dépenser mieux l’argent des Idronnais ?


Un adjoint au Maire exprimant même ses doutes dans la presse locale et demandant un budget 2024 « plus sécurisant, plus économique et moins agressif ».


Dès l’exercice budgétaire 2019, l’ancienne maire Annie HILD préparait les investissements 2020-2026 soient les plans et les financements de la halle du marché, du Dojo, la plaine des sports, la mairie, la maison du gardien, la crèche ainsi que la cession des terrains de l'ancien centre technique et le nouveau bâtiment, les enfouissements des lignes et les programmes de voirie, les programmes obligatoires de logements sociaux ou encore les aménagements contre les inondations.


Tous ces projets étaient priorisés et étalés sur plusieurs années avec un objectif invariable : la stabilité fiscale.


Aujourd’hui, la modification des projets et leurs nouveaux formats XXL interrogent car tout investissement immédiat implique des dépenses de fonctionnement futures :


  • La belle maison du gardien a vu son coût monter en flèche et doublé, à plus de 800.000€.

  • Le projet du centre technique municipal a vu sa localisation modifiée, mobilisant du foncier constructible pour de l'habitat et son montant plus que doublé à 1,36 millions d'euros pour environ 10 agents municipaux...

  • Le projet de la Plaine des sports et la construction du Dojo prévus à la date symbolique des Jeux Olympiques semblent repris tardivement et modifiés pour un montant avoisinant les 1,2 millions d'euros.

  • A l’inverse, l’annonce précipitée de la création d'un centre commercial au bourg (au niveau du quillé et en remplacement du parking de l’école), semble heureusement suspendue.


L’agrandissement de la cour et l’aménagement d’un préau au Groupe scolaire devraient être une priorité.


3. En clair


Gérer une commune impose une stratégie claire et des choix en responsabilité. D’où l’importance d‘un vrai passage par les urnes avec un programme significatif.


Les contre-vérités liées à l’inflation émises par la municipalité pour justifier aujourd’hui cette hausse de 10% sont une échappatoire politique et morale, surtout lorsque des carences communales sont lourdement sanctionnées par la Préfecture.


En matière de dépenses, la prudence et la priorisation devraient être le chemin à suivre jusqu’à la fin du mandat, dans l’intérêt de la commune.

En matière de recettes, l’autofinancement et la recherche de subvention doivent être privilégiés au recours excessif à l’emprunt et aux hausses d’impôts, dans l’intérêt des habitants et de leur pouvoir d’achat.

Ce juste équilibre, validé par deux audits financiers commandés étonnamment par l’ancien premier adjoint et l’opposition, renforce le succès de la gestion des trois derniers mandats (2001-2020) et la fiabilité du projet proposé par Annie HILD pour le mandat 2020-2026.


Alors entre hier, aujourd’hui et demain, qui d’André Nahon, des élus de sa majorité et de l’opposition faut-il croire ?


  • Ceux qui s'engagent en position éligible sur la liste d’Annie HILD ? Ou ceux qui une fois élus la trahissent pour des postes rémunérés ? Est-ce cela leur vision de la loyauté ?

  • Ceux qui promettent de gérer la commune en toute sérénité ? Ou ceux qui refusent de sanctionner un adjoint gifleur toujours en place en toute impunité ? Est-ce cela leur vision de l’exemplarité ?

  • Ceux qui rassurent la population en excluant des augmentations d’impôts ? Ou ceux qui votent une hausse de 10% ? Est-ce cela leur vision de l’engagement politique ?


Cette ambiguïté permanente et ceci avec la complicité du groupe « MVI » doit nous interroger. Le porte-parole de l’opposition ne cachant pas ses exigences car « si André Nahon est maire d’Idron, c’est aussi grâce à nous » aime-t-il répéter.


Quatre ans après ce violent chambardement, le budget 2024 est une preuve supplémentaire que la somme des intérêts particuliers ne fait pas l’intérêt général. Avec Idron au coeur, nous continuerons à être force de propositions et à défendre l’intérêt des Idronnaises et des Idronnais.


Le groupe “Idron au coeur” et Annie HILD




LE SAVIEZ-VOUS ?

Sur le projet de construction de la nouvelle prison de Pau (à proximité d’Idron) et face aux inquiétudes des habitants du domaine du Roy, le maire d’Idron André Nahon (80 ans) a justifié le projet dans la presse locale :


“J'étais dans la FINANCE, je n'ai jamais entendu dire qu'un établissement pénitentiaire pouvait dévaloriser la valeur d'un bien.”


Que doit-on penser de cette analyse ?





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