Des pluies diluviennes, des inondations, des réseaux obstrués, l’Arriou et l’Ousse en débordement.
En présence de la "majorité recomposée" du Conseil municipal, du président du syndicat mixte du gave de Pau, du directeur du cycle de l'eau de l'agglomération, de nombreux Idronais sont venus assister à la réunion d'information sur les inondations.
En effet, différents endroits de la commune se trouvent concernés par ce fléau récurrent, d'origines diverses.
Passée la phase des présentations, M. Nahon a fait le point sur les quartiers impactés mais en en oubliant certains. Les habitants présents l’ont bien fait remarquer.
Le moment des questions réponses a permis de confirmer le souhait d'entendre des propositions au service des habitants. Ils sont repartis avec des promesses d'engagement des trois institutions présentes.
Ainsi, le département s’est engagé à soutenir les ouvrages d’art nécessaires pour atténuer les nuisances, même en amont. Les autres services se sont engagé à étudier des solutions.
Les remarques de la salle :
Une personne du lotissement l'ERMITAGE a relevé que certains petits travaux devant son habitation avaient apporté une solution satisfaisante, tout en confirmant que les travaux de la réfection du lotissement de l'ARMANDIEU n'aient servis à rien.
Voilà une bien curieuse affirmation. En effet, il est essentiel de dissocier les causes liées aux fortes pluies et celles des inondations. Les confondre amènent à des propos inadaptés. Les travaux réalisés ont permis de créer, sous la chaussée, des cuves de réserve pouvant recueillir l'eau de pluie de moyenne abondance devant les habitations.
Les personnes ayant des compétences techniques ou particulières sont les bienvenues pour être force de proposition. Il semble étonnant que cette affirmation n’ait pas été relevée par l'exécutif municipal. Un oubli sûrement.
EN CLAIR :
Ces travaux n'ont pas eu la prétention de traiter des inondations sur l'ensemble de la commune. Il est ILLUSOIRE de prétendre solutionner par une seule action ces problèmes. Si une solution radicale avait existé, les municipalités, de Pontacq à Pau, via les syndicats, bureaux d'étude se seraient tenus la main.
De plus, certaines personnes ont fait des remarques intéressantes d'observation du territoire sur la direction que prend l'eau, la façon dont cela se manifeste suivant les périodes, les années, les différents points faibles dont il est nécessaire de tenir compte. C'est la deuxième étape à franchir, mais certainement pas la dernière.
Quels qu’ils soient, Armandieu, Louisiane, Camardoun, Salle Polyvalente, Cam Marty, Beaumont, Cambets, Lou Capdetou, les discussions sur les débordements d'eau et les inondations font partie des sujets d'interrogations.
Le sujet est complexe, et si les institutions peuvent proposer des solutions en faveur des habitants, ce sera une bonne avancée.
CAM MARTY :
Des trottoirs ont été réalisés à la demande de certains administrés. En effet, pas moins d’une vingtaine d’enfants se déplaçaient régulièrement vers les abris bus pour prendre les transports en commun scolaires en toute insécurité.
Comment M. Nahon peut-il dire en 2022, en pleine réunion publique, que les trottoirs à cet endroit ne servent à rien alors qu’il s’agit d’une demande générale pour la sécurité de chacun.
EBOULEMENT DANS UN JARDIN IDRONAIS :
Forte heureusement, les éboulements lors des fortes pluies se sont produites dans le jardin d’un particulier.
La Commune pourrait se rapprocher de cette administrée pour apporter une aide financière. A défaut, si les particuliers n'ont pas les moyens financiers de réaliser des travaux coûteux, l'eau risque de creuser un passage, parallèle à la rue du Lannot, jusqu'à atteindre au fil des années la rue du Bourg.
AVANCEMENT DE TRESORERIE :
A l’écoute de certains riverains présentant des difficultés de trésorerie pour faire face aux travaux nécessaires à la suite des inondations, la municipalité via la CCAS à la possibilité de venir en aide aux personnes nécessiteuses.
C’est l’objet même du CCAS.
MAIS T PAS LA, MAIS T'ÉTAIS OÙ ? - PAS LA
En fin de réunion, M. Nahon, dès le départ de Mme Annie HILD, s'est targué une nouvelle fois de son expression favorite « PAS LÀ ».
Ces mots tendent à persuader la population de son absence à ses responsabilités communales et intercommunales durant ces 12 dernières années.
Qu’en est-il exactement ? Pourquoi s'est-il représenté aux côtés d'Annie Hild pour aujourd'hui renier toute collaboration ? Est-ce une réaction sincère et loyale d'un ancien 1er adjoint aux finances et à l'urbanisme ?
Comment peut-on, en deux ans de ce nouveau mandat, oublier toutes ces années ?
"Mais t’es pas là, mais t’es où ? (pas là, pas là pas là…)
Mais t’es pas là, mais t’es où ? (pas là, pas là pas là…)
Mais t’es pas là, mais t’es où ? (pas là, pas là pas là…)
Mais t’es pas là, mais t’es où ? (pas là, pas là pas là…)
Mais t’es pas là, mais t’es où ? (pas là, pas là pas là…)
Mais t’es où ? (pas là, pas là pas là…)"
Vianney - Mais t'es pas, mais t'es où
Les électeurs s'interrogent.
Pour information, il était présent lors des inondations de 2014 à 3 h du matin au lotissement de l'Armandieu tandis que M. Pere-Escamps agissait près de Cam Marty et Annie HILD avertissait un maximum de population par téléphone.
Par ailleurs, parmi les quelques aides apportées aux habitants, un muret de clôture démontable, longeant la départementale, proposé par M. VOLLE ancien adjoint aux services techniques (ayant reçu délégation), a été érigé pour freiner l’eau traversant la propriété.
Lors de la réunion, l’esthétique de ce mur a été remise en question. Cela pourrait être reconsidéré dans le cadre des futurs travaux.
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