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Un second confinement pour écrire - Suite et fin.

Chers électeurs, chers amis,


Ce second confinement automnal m’a permis d’analyser et d’essayer de comprendre le déroulement de cette vaste pantalonnade. Après vingt-cinq ans au sein du Conseil municipal d'Idron, l’émotion et l’incompréhension m’incitent à retracer les temps forts de l’automne 2019 à l’autonome 2020.


A cette même période, à l'automne 2019

L'équipe municipale semblait unie, car 4 adjoints m'ont accompagnée lors de trois déplacements, et pas des moindres. Mmes Bouder, Ladois, Pineau et Mr Nahon lors du congrès des Maires de France à Paris et la visite du Parlement Européen à Bruxelles avec l'association des maires de France, puis Mme Bouder à La Roche sur Yon pour visiter des sites de stockage de produits d'environnement avec la Communauté d'Agglomération Pau Béarn Pyrénées, du temps de ma vice-présidence.


Novembre 2019

Lors de la commémoration du 11 Novembre, M. Pujo Sausset (actuellement élu) m'invective coléreusement sur le manque d'une sono permettant de bien entendre les paroles d'un texte lu par la petite fille d'un Idronais. Est-ce le prétexte à son engagement sur une liste d’opposition ?


Décembre 2019

Idron est commune d'accueil pour le Téléthon. Le repas de circonstance est organisé par l'Association Airborne 64 soient 240 personnes et le vide grenier par Mme Bordes (Idronaise) et Mr Péré-Escamps (adjoint). Je les en remercie.


Janvier - Février : la constitution de la liste des colistiers

Etablir une liste est loin d'être une tâche facile, car elle se constitue avec des personnes motivées par un investissement de six années, au service du territoire communal et des administrés.


Certains anciens adjoints ont souhaité m'accompagner pour ce nouveau mandat, dont quelques-uns avec insistance.

Mme Bouder, Mme Ladois, Mme Pinaud, M. Nahon et Mr Péré-Escamps, soient 5 adjoints pour 8 nominations tolérées ; 3 places restaient à pourvoir.

L'une revenait à Mme Le Goupil par dévouement depuis deux mandats en tant que conseillère municipale.


M. Boyer retraité, disponible et connu des services a présenté spontanément sa candidature au poste d'adjoint en charges des Services Techniques ; après cela, Mme Bouder a proposé M. Poillion, retraité disponible et très motivé.

À la suite de la démission de M. Volle après deux années en tant qu'adjoint aux Services Techniques, la vacance de ce poste a réellement fait défaut et j'ai vu là une opportunité très appréciable, voyant la motivation confirmée de deux nouveaux candidats. Messieurs Boyer et Poillion.


Mme Prudent retraitée disponible pour le domaine social, ne souhaitait pas de poste à responsabilité. Elle est aujourd’hui adjointe rémunérée au Groupe scolaire.


M. Ithurriague s'est présenté spontanément, satisfait de la gestion communale et a proposé un ami M. Etcheverry comme "quelqu'un de bien" et de loyal.

M. Ithurriague ne souhaitait non plus un poste à responsabilité. Il est aujourd’hui adjoint rémunéré.


M. Boeilh, rencontré lors de la proposition d'un débat sur le Grand Rassemblement initié par le Président de la République paraissant agréable et organisateur, était ravi de s'investir avec la nouvelle municipalité tout en précisant ne pas être disponible au quotidien. Après réflexion, il m’a questionné sur la possibilité de devenir adjoint.

Après le subterfuge, il a expliqué à un colistier, lui rappelant la connotation du mot de loyauté, que la politique c’était cela. Il est aujourd’hui adjoint rémunéré.


Mme Pourtau proposée par son père, 1er adjoint de la commune de Sendets, a vite fait volte-face. Suite à cette dernière, elle est devenue conseillère municipale « rémunérée », chargée d’une mission spéciale, comme par hasard.


M. Prigent, rencontré lors de manifestations et semblant montrer un intérêt à la vie municipale ; je l'ai sollicité SANS pour autant lui proposer un poste d'adjoint, déjà tous pourvus sur des postes clés. Je sais que le cas de Mme Pinaud le questionne, mais à moi également, et j'ai pris le parti d'accepter la situation. AI-JE EU RAISON ?Apparemment non. En effet, elle avait confié à un administré de son lotissement qu'elle ne repartait pas avec moi.

M. Prigent avait la possibilité d'être en seconde position sur la liste, en bénéficiant d'une fonction de "mission accordée par le maire" sur les grands projets, la préfecture, la communauté d'agglomération, la maison des communes, les syndicats de l'eau, de l'électrification etc… Il n'a rien voulu comprendre, mettant ses compétences en avant, et oubliant qu'il se présentait pour être un élu au service du territoire d'Idron et non le représentant d'une grande entreprise. Il semble qu’un lien se soit créé avec M. Nahon lors d’un problème de voisinage où j’ai demandé à ce dernier d’intervenir. Une alliance est née.

Pour information, en 2008, M. Gérard Carcau m'avait accompagnée avec la liste "Oser Idron", placé en deuxième position, sans bénéficier de poste d'adjoint en très bonne entente, je l’en remercie encore.


Mme Dupont m'a précisé que l'échec grandissait. Il est vrai que la trahison abaisse.


Mme Minvielle ancienne adjointe m'a accompagnée tout au long de la campagne 2020. Elle était fière du résultat du vote des électeurs, outrée du comportement des élus « Continuons Idron » lors du Conseil municipal élisant le Maire et souhaitant démissionner au plus tôt. Les élus démissionnaires attendent toujours sa lettre de démission. De plus, cette dernière a demandé d'ajouter une phrase dans un flyer « Idron au cœur », à son avantage, prétendant que M. Fauré la suivrait dans sa décision de démissionner. Elle a finalement intégré discrètement le Conseil municipal, prétextant que les Idronais seraient mécontents si de nouvelles élections venaient à se dérouler.


M. Fauré a pour sa part signé une procuration non datée pour les conseils municipaux futurs tout en prétextant l'inverse. Six ans sans participation, cela va être long.


Mme Marniquet a choisi le ralliement de la rémunération, 29ème sur la liste (dernière), elle se trouve conseillère municipale « rémunérée », chargée d'une mission spéciale, comme Mme Pourtau. En effet, voici le dernier message vocal qu'elle m'a laissé : "je m'excuse mais pour une fois dans ma vie, je vais penser à mon intérêt".




Mme Sonia Ellama a été rencontrée suite à un dossier d’urbanisme où M. Nahon était chargé de délimiter la voirie et les trottoirs sur l’impasse des Arrouturous au vu de constructions à venir. Cette dernière m’a appelé au secours car la limite proposée par M. Nahon empiétait de quatre mètres dans son salon…

La présence de Mme Ellama à chaque dépouillement d’élection montrait ainsi un certain intérêt pour l’action publique. Elle le prouve.


Mme Crampé, proposée par M. Gevrey a prouvé sa loyauté.


Mme Bordes proposée par M. Péré-Escamps, a auparavant fait partie du tissu associatif.


M. Bordes et Mme Milko également très actifs dans le milieu associatif, Mme Soufflet, Mrs Gevrey, Claverie, Boisot et Quoix, fidèles et loyaux.




En parallèle, une autre liste a vu le jour comprenant :

- Mme Rodière, ancienne adjointe d’Oser Idron d’Annie Hild en 2008. En 2014 elle partait avec M. Berot-Inard, 2ème sur la liste, et disait de moi : « elle ment ». En 2020, tête de liste elle dit : « elle est méchante ». Ces aspects destructeurs sont-ils un point de son programme municipal ?

- M. Sayous, ancien maire rêvant de retrouver le trône confisqué par les électeurs en 2001 ;

- M. Pastorel, M. Paumard et Mme Bouziat que je n’ai pas sollicité pour un nouveau mandat, privilégiant des personnes disponibles ;

- M. Volle, meilleur ami de M. Nahon se trouvant en 7ème position sur la liste dite d’opposition mais pouvant intégrer le Conseil municipal rapidement…

- Mme Paternotte démissionnaire du Conseil municipal en novembre 2019 s’est représentée sur une liste dite d’opposition en janvier 2020. Elle est aujourd'hui élue municipale. Quelle logique…

- Mme Trichard, rédactrice en chef de la Gazette d’Idron a tenté un rapprochement « de femme à femme » avec Mme Ladois puis avec M. Bordes pendant la campagne municipale. Malgré son arrivée très récente sur la Commune, elle manipule parfaitement les « on dit… »

Pensons à privilégier ensemble les articles de journaux officiels, sous réserve, toujours, d’une vérification des faits et de l’affinité des correspondants locaux.


Le jour des élections du 15 mars 2020, avec 56,09 % des voix les électeurs ont accordé leur confiance à la liste "Continuons Idron", une campagne très sympathique avec des personnes enjouées. Depuis 1995, j’ai tissé avec les Idronais et les Idronaises un lien particulier.



Le 1er confinement

L'annonce du confinement a entrainé le report du conseil municipal prévoyant l'élection du maire, mais la vie ne s'est pas arrêtée pour autant.

En effet, l'urgence de traiter l'organisation des services a nécessité deux jours de mise en place. Les agents communaux ayant des pathologies diverses ont été invités à rester confinés chez eux. Leur sécurité avant tout. Ceux du groupe scolaire pouvant assurer leur fonction ont été invités à se présenter au groupe scolaire en temps et heure.

L'important résidait à accueillir les enfants du personnel soignant et en travail obligatoire. Contrairement à ce qu’a prétendu M. Nahon, dans une lettre ouverte qui m’était adressée, la Commune a été gérée pendant le confinement par les services administratifs en télétravail. À chacun son poste. Où était les 1ère et 2ème adjoints pour seconder le maire et le service administratif ?


Huit jours avant la date de l'élection du Maire, M. Nahon se tenant près de moi, debout, à mes côtés, m'annonce que TROIS personnes ne souhaitent pas voter en ma faveur, en nommant M. POILLION. J'ai effectivement fait remarquer sa turbulence, et ma surprise en tant qu'ami de Mme BOUDER, et amené par cette dernière, les deux ayant souhaité m’accompagner avec insistance. En effet, Mme Bouder, très présente à mes côtés, paraissait fidèle et avait toute m’a confiance. C’EST VRAI.

A ce même moment, M. Nahon m’a indiqué qu’en cas de votes frondeurs, il interviendrait pour me soutenir.


Je n'ai revu aucun des colistiers frondeurs, seul le nom de Mme Bouder apparaissait sur le téléphone portable du collaborateur.

J'ai rapidement compté, 6 de l'opposition + 3 frondeurs = 9 la majorité m'est acquise.

PAS DU TOUT, je n’ai pas imaginé une seconde que M. Nahon oserait organiser des réunions secrètes à son profit et pendant le confinement, comme l’évoque Mme Pourtau.

Le lieu des rencontres a été identifié, ce serait dans un restaurant…et le principe du covoiturage plébiscité. Quelle case ont-ils coché sur l’attestation dérogatoire de déplacement ?

Pour information, en 2001, j'ai subi les mêmes "affres" de la part de M. Sayous où évincé de la liste par les électeurs, il a incité tous les colistiers à voter pour une autre personne de son choix, mais seulement 9 anciens l'ont suivi.

Encore pour information, en 2001, au lendemain de l’élection du maire, à 8 heures du matin, j'ai retrouvé tous les dossiers et documents municipaux jonchés par terre.

En juin 2020, je n’ai pu récupérer aucun effet personnel situé à la Mairie même pas le coussin de mon chien.


En 2001 toujours, j’ai eu la surprise d’être contactée par M. André LABARRERE, maire de Pau, qui en me souhaitant une bienvenue républicaine, m’a recommandé de ne jamais rien laissé passer. Je n’ai peut-être pas très bien appliqué cette consigne.



En 2020, le soir de l'élection du Maire, une sérieuse agitation se ressentait, la salle du Conseil Municipal était prête sans que j'ai été consultée. Mme Rodière, M. Pujo Sausset et M. Sayous se tenant devant l'entrée, questionnés, ont précisé : "Il le veut comme ça" QUI ETAIT-CE IL ? Une foule s'activait tout autour de la mairie, sur le balcon, vu le contexte de confinement…


Après que j'ai eu fait une courte allocution, M. Sayous, le doyen a nommé M. POILLION et Mme BOUZIAT responsables de l'urne, et sollicité les candidatures.

J'ai été la seule à me porter officiellement candidate, pas de bulletin blanc, ni stylo pour noter le nom d’un autre candidat. Par contre deux piles aux noms de Mesdames HILD et RODIERE figuraient sur une table à l'extérieur de la salle, pas d'isoloir non plus.


M. NAHON SE TIENT DEBOUT À MES COTES.



Le début du vote

Pendant le déroulement du vote, certains candidats frondeurs tentaient de dévoyer leurs voisins de table, M. Poillion à Mme Ladois, M. Etchevery à M. Boyer, etc...

Voyant la mauvaise tournure du vote, en questionnant M. NAHON sur son désir de se positionner à tous les postes à responsabilités rémunérées, notamment au syndicat de l'eau potable, il m'a répondu : M. POILLION.


J'ai bien compris alors que les jeux étaient faits, qu'il se faisait nommer aux postes de Maire d'Idron, tenté celui de Vice-Président de la Communauté d'Agglomération, et qu'il proposait les divers syndicats rémunérés à ses futurs adjoints, en récompense.



Pour son premier conseil, M. NAHON a fait solliciter la BAC (Brigade Anti-Criminalité) par M. ITHURRIAGUE craignant que les motards du club de mon mari viennent semer le trouble. Soyons sérieux. Il a pourtant écrit qu’il souhaitait gérer la Commune en toute sérénité.


M. NAHON A PRETENDU N'ETRE AU COURANT DE RIEN, ALORS QUE TOUT A RELEVE D'UNE MINUTIEUSE ORGANISATION.


Entre deux recours en annulation de l’élection, d’annulation de la demande d’annulation, de deux sommations d’huissiers et deux d’avocats, d’hésitations sur la reprise des projets engagés par la municipalité précédente, de la soi-disant surprise de l’élection de M. Nahon, que faut-il penser d’une telle équipe municipale ?

Comme dit le nouveau politicien M. Boueilh : c’est ça la politique.



La fin du vote

M. Nahon précise à M. Boyer : « tu n’as pas voté pour moi, tu ne seras pas adjoint ».

Mme Bouder a précisé : « moi je n’y comprends rien, j’aime Annie et j’aime André ».

Postérieurement, elle a incité Mme Ladois, forte utile au Groupe Scolaire de « demander la place de première adjointe »...


Le pot du succès

C'est ainsi que M. NAHON s'est retrouvé à la tête d'une « nouvelle majorité », les dix frondeurs élus associés aux six élus de l'opposition (ceux qui ne t'aiment pas comme dit Mme LE GOUPIL).

Alors que je quittais les lieux Melle Ithurriague arrivait près du camion de son père, venant récupérer les boissons et le brunch, qu’ils détenaient depuis le 15 mars, en parti apportaient par des colistiers amis, ayant moi-même confectionné des pâtisseries. Pourquoi un tel revirement de sa part ?


Et voilà…Un maire se trouve élu à la tête d'une commune de 5.000 habitants sans implication particulière, sans passer par le vote populaire, mais plutôt par des manigances politiciennes.

Est-ce bien ainsi que 56,09 % des Idronais imaginaient confier l'avenir de leur commune ? Est-ce par ce type de violence intellectuelle ?


En 2001 et 2020, à deux reprises, les jeunes élus sont les seuls à avoir respecter le choix des urnes et la volonté des habitants.



Conclusion

Voici, chers Idronais, autant d’éléments qui m’ont permis d’analyser et d’essayer de comprendre l’incompréhensible, si ce n’est l’explication donnée par M. Nahon à M. Péré-Escamps, après cette pantalonnade : « j’avais peur qu’elle ne me nomme pas 1er adjoint. »


Je tiens sincèrement à m’excuser auprès des 56,09% des électeurs de l’image que cette trahison donne à notre belle commune.


FIN.









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